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Well Well Well ce nom est à retenir car, d’ici quelques mois vous serez surement amené à l’utiliser. C’est une équipe de onze journalistes qui est à l’origine de ce projet, qui recherche des fonds pour arriver à leur but ! On en dit plus?

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Inconnue du grand public, censurée dans l’expression de son érotisme lesbien, et admirée par les intellectuels de son temps, Violette Leduc n’a jamais autant fait parlé d’elle qu’en ce moment ! Et ça fait du bien ! Actualité cinématographique oblige, à l’occasion de la sortie du biopic  « Violette » réalisé par Martin Provost (en salles depuis le 6 novembre), de nombreux médias se sont à nouveau intéressés à celle qui se décrivait comme une femme « bâtarde et laide ».

renée vivien Force est de constater que la poésie s’oublie chez vous mesdemoiselles, il est important de rappeler l’existence d’une époque où l’on séduisait les femmes sans avoir besoin de l’aide de GayPax. Alors oui, aujourd’hui rare sont les poèmes qu’on peut recevoir, rare est l’ivresse de la séduction, c’est pourquoi ce petit rappel me semble indispensable. Renée Vivien, poétesse britannique néanmoins attachée à la langue française est une référence dans le domaine. Ayant vécue au 19e siècle, orpheline de son père dès 9ans, fille de fortunée, elle se fait remarquer dans sa plus jeune scolarité à cause de l’attachement trop important qu’elle voue à une de ses camarades : Violette Shillito. Renée Vivien c’est aussi la seconde femme à traduire les ouvrages de Sappho, elle s’inspire de Verlaine, de Baudelaire et dès ses premiers écrits elle est montrée du doigt pour avoir exprimer ses amours lesbiens.

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Edouard Limonov, né en février 1943 en pleine URSS est un écrivain franco-russe, connu pour ses trois années de prisons, son opposition à Poutine et ses multiples déboires . Emigré à 30 ans aux Etats-Unis, il s’installe à New-York, découvre une liberté qu’il n’a jamais eu auparavant et fréquente dès lors le milieu punk. Les éditions Flammarion décident en 2012 de publier deux ouvrages introuvables « Le poète russe préfère les grands nègres » et « Histoire de son serviteur« , ainsi qu’une biographie signée Emmanuel Carrère. A travers ces ouvrages autobiographiques, on apprend que l’auteur a connu l’envers de « l’American Dream  » : les bas-fonds de New-York, les chambres miteuses, les relations sexuelles débridées avec des sans abris. Il revient sur sa vie, en faisant un vif bilan :  » « Parfois, je pleure de fureur. De fureur je frappe ma paume avec le poing, je jure comme un beau diable et je crache des larmes ».